IL EST TOUT À FAIT POSSIBLE DE GERER UN TRAUMATISME LIE AU RETOUR DE ZONE DE COMBAT AVEC L’HYPNOSE.

Les scènes de guerres se sont jamais banales et laissent des traces qui semblent indélébiles. Le souvenir restera toujours ancré dans votre esprit, personne n’y pourra rien, mais il est tout à fait possible de changer la perception que l’on a de l’évènement, c’est tout le travail de l’hypnose.

 

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DU « TRAUMATISME DU AU BOMBARDEMENT » AU TROUBLE DE STRESS POST-TRAUMATIQUE

Durant la Première Guerre mondiale, l’expression « traumatisme dû au bombardement » (« shell shock ») était interprétée comme un traumatisme crânien provoqué par un barrage d’artillerie. Quand on a découvert que des militaires qui n’avaient pas été exposés à cette situation pouvaient présenter les mêmes symptômes, on a peu à peu délaissé les explications physiologiques au profit du diagnostic général de « névrose de guerre ». Dans la toute première édition du DSM (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), en 1952, la névrose de guerre est devenue la « réaction aigüe de stress ».

 

Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, le gouvernement américain a ordonné aux bureaux de recrutement de déterminer quelles personnes présentaient un risque sur le plan psychologique : un million d’hommes ont ainsi été déclarés inaptes. Malgré ces critères de sélection stricts, environ 10 % des effectifs américains déployés en Europe ont été rangés parmi les « pertes psychiatriques ». En 1944, les Américains ont rétabli un programme utilisé peu de temps après la Première Guerre mondiale pour le traitement des pertes psychiatriques sur le terrain, et le taux de ces pertes a reculé à 3 %. On a jugé ce programme de traitement – le programme Salmon – si fructueux qu’on l’a mis en œuvre dès le début de la guerre du Vietnam, et on lui attribue le taux relativement faible de pertes psychiatriques de 5 % pour la période 1965-1967.

 

En raison du succès qu’ont connu les programmes de traitement militaire durant les premières années de la guerre du Vietnam, on n’a pas décelé de « réaction aigüe de stress », et ce trouble a été supprimé de la deuxième édition du DSM (DSM-II), parue en 1968. Les psychiatres ne disposaient donc plus d’un diagnostic officiel. Ils devaient tout de même traiter un nombre élevé de vétérans du Vietnam qui semblaient souffrir d’une « névrose de guerre » à retardement. Et ces vétérans avaient également plus de mal à obtenir des soins et des prestations pour des troubles psychiatriques liés au service.

 

L’opinion publique a été alertée en 1971 par l’histoire de Dwight Johnson, héros de la guerre du Vietnam, qui a été tué par balle au cours d’une tentative de vol à main armée dont il était l’auteur dans un magasin de boissons – à peine un an après avoir reçu la Médaille d’honneur. Cet évènement a amené le Dr C.F. Shatan, qui avait étudié la psychiatrie à l’Université McGill à Montréal, à parler du « syndrome post-Vietnam ». Avec le soutien de psychiatres, des groupes de vétérans ont mis en œuvre des projets de recherche pour recueillir des données, en espérant qu’une nouvelle version de la « réaction aigüe de stress » figurerait dans la troisième édition prévue du DSM (DSM-III).

 

À l’assemblée annuelle de l’APA en 1977, à Toronto, un groupe d’experts s’est penché sur le diagnostic proposé de « trouble de stress catastrophique », qui comportait la sous-catégorie « réaction de stress consécutive au combat ». En janvier 1978, un groupe de travail qui préparait l’édition du DSM-III a remplacé ce diagnostic par celui de « trouble de stress post-traumatique ».

LE TROUBLE DE STRESS POST-TRAUMATIQUE AUJOURD’HUI

L’expression « trouble de stress post-traumatique » a été officiellement adoptée par l’APA (American Psychological Association) en 1980 pour le DSM-III. Des modifications y ont été apportées dans la quatrième édition (DSM-IV), notamment pour préciser que l’expression pouvait s’appliquer aux populations civiles.

 

Selon le DSM-5, les personnes qui souffrent du TSPT ont 80 % plus de chances que les autres de souffrir d’un autre trouble mental, par exemple la dépression, l’anxiété, la consommation abusive d’alcool ou de drogues et les idées suicidaires. La présence concomitante du TSPT et d’une dépression majeure est signalée dans de nombreux documents : le risque de TSPT après exposition à un évènement traumatique est deux ou trois fois plus élevé en présence d’une dépression majeure préexistante, et le TSPT accroît dans la même proportion le risque d’une première dépression majeure. Il existe aussi un lien significatif avec d’autres troubles mentaux, notamment l’anxiété et la consommation abusive d’alcool.

 

L’utilisation du terme « trouble » a été l’objet de vives discussions pendant la prépa-ration du DSM-5. L’APA a rejeté catégoriquement les arguments défendus par les autorités militaires, qui souhaitaient le remplacement du terme « trouble » par « blessure » :

Certains chefs militaires, aussi bien actifs qu’à la retraite, croient que le mot « trouble » provoque chez de nombreux soldats qui éprouvent les symptômes du TSPT une réticence à demander de l’aide. Ils ont demandé qu’on renomme le trouble « blessure de stress post-traumatique », une description qui, à leur avis, cadre mieux avec le vocabulaire militaire et atténuerait le jugement moral négatif.

 

D’autres, cependant, croient que c’est l’environnement militaire qui doit changer, et non le nom du trouble, de façon à ce que les soins de santé mentale soient plus faciles à obtenir et que les soldats soient encouragés à s’en prévaloir sans tarder. Certains participants à l’assemblée annuelle de 2012 de l’APA, où une session portait sur la question, ont mis en doute la précision du mot blessure pour l’établissement d’un diagnostic médical.

Le DSM-5 continue de traiter le TSPT comme un trouble.

 

Afin de désigner « toute difficulté psychologique persistante attribuable aux fonctions exécutées […] dans le cadre d’une opération », le ministère de la Défense nationale, Anciens Combattants Canada et la Gendarmerie royale du Canada emploient l’expression « blessure de stress opérationnel ».

LE LIEN ENTRE LE TSPT ET LE SUICIDE

TSPT ET SUICIDE DANS L'ARMEE

 

Si le lien est bien établi entre l’exposition à des opérations de combat et le risque de développer le TSPT, le lien entre le TSPT et le risque de suicide n’a pas été aussi clairement mis en évidence et demeure un sujet de débat. Selon le DSM-5 :

 

« Le TSPT est associé à des idées suicidaires et des tentatives de suicide, et la présence du trouble peut indiquer quels individus qui ont des idées suicidaires finiront par élaborer des projets de suicide ou tenteront vraiment de se suicider. »

 

Chez le personnel militaire et les vétérans, le risque de suicide semble être davantage le résultat cumulatif d’évènements traumatiques préalables (traumatismes infantiles et agression sexuelle en particulier) et de l’existence d’un trouble de santé mentale, en particulier la dépression, au moment où la personne est exposée à des évènements traumatiques durant son service militaire. Autrement dit, l’exposition à des évènements traumatiques lors d’opérations de combat est suffisante pour expliquer l’apparition d’un TSPT, mais il faut d’autres facteurs de prédisposition pour établir un lien entre le TSPT développé durant le service militaire et le suicide. Le lien serait donc indirect. Si une personne développe un TSPT après avoir été exposée à un évènement traumatisant lors d’opérations de combat, elle devient plus à risque d’avoir des pensées suicidaires advenant une dépression ou une nouvelle participation ou exposition à des opérations de combat.

La prévalence du trouble de stress post-traumatique chez les militaires et les vétérans

Il existe deux principales mesures utilisées par les chercheurs pour déterminer la prévalence (c’est-à-dire la proportion sans distinction des cas nouveaux et des cas anciens) du TSPT :

 

> la mesure de la présence des symptômes chez l’individu au moment de la collecte d’informations, c’est-à-dire la « prévalence actuelle »;

> la mesure de la présence des symptômes à n’importe quel moment de la vie de l’individu, c’est-à-dire la « prévalence vie entière ».

 

La prévalence vie entière tend à être de deux à quatre fois plus élevée que la prévalence actuelle. Selon le DSM-5, la projection de prévalence vie entière du TSPT aux États-Unis est de 8,7 %, et la prévalence actuelle est de 3,5 %. Ailleurs qu’en Amérique du Nord, la prévalence actuelle est beaucoup plus faible, variant entre 0,5 et 1 %22. Une analyse de 29 études scientifiques portant sur le personnel militaire américain ou britannique déployé en Afghanistan, en Iraq ou aux deux endroits a révélé une prévalence actuelle se situant, dans la plupart des études, entre 5 et 20 %. Les variations s’expliquent surtout par des différences dans les échelles servant à établir si les symptômes sont suffisamment graves pour justifier un diagnostic de TSPT.

LE STRESS OPÉRATIONNEL CHEZ LES MILITAIRES

stress chez les militaires

 

Une étude publiée en 2012 et portant sur le personnel militaire canadien déployé dans la province de Kandahar (Afghanistan) en 2010 a révélé que 8,5 % des répondants « dépassaient les critères appliqués aux civils pour les symptômes de stess traumatique aigu, de dépression majeure ou d’anxiété généralisée  ». Si l’on utilise des critères plus stricts, ce taux tombe à 5,5 %. À titre de comparaison, les mêmes critères stricts ont donné une prévalence actuelle de 21 % chez le personnel militaire américain déployé en Afghanistan :

 

La différence peut s’expliquer, du côté américain, par la durée beaucoup plus longue du déploiement, par la période plus courte entre les déploiements et par une plus grande exposition aux combats, autant de facteurs associés aux troubles mentaux durant les déploiements.

 

Une autre étude, publiée en 2013 et portant sur les quelque 30 000 membres du personnel militaire canadien déployé en Afghanistan entre 2001 et 2008, révèle que, sur une période de huit ans après leur premier déploiement, environ 20 % de ces militaires ont fait l’objet d’un diagnostic de trouble de santé mentale attribuable à leur service en Afghanistan. Comme ce taux tend à se stabiliser après environ six ans après le premier déploiement, il donne une bonne approximation de la prévalence vie entière. Dans le cas particulier du personnel militaire déployé à Kandahar, où les risques étaient plus élevés, la prévalence sur huit ans passe à 28 %.

 

Cette prévalence du TSPT est plus élevée que celle qui existait chez les militaires canadiens avant le début du conflit en Afghanistan, mais il faut savoir que la prévalence après déploiement des autres troubles de santé mentale est similaire. Une étude scientifique d’envergure s’appuyant sur un échantillonnage spécial élaboré par Statistique Canada lors du recensement de 2001 portait sur 8 441 militaires en service. Pour le diagnostic spécifique de TSPT, l’étude rapporte une prévalence actuelle de 2,3 %. Si l’on tient compte de tout l’éventail des troubles de santé mentale, la prévalence actuelle passe à 14,9 %, dont 6,9 % pour la seule dépression majeure.

 

Le personnel militaire est recruté en fonction de critères de santé physique et mentale qui en font une population moins à risque que la population en général. En contrepartie, les militaires sont beaucoup plus exposés à des risques de traumatisme que la population. Ces deux facteurs s’annulent l’un l’autre et font que la prévalence de troubles psychiatriques chez les militaires en service a tendance à se comparer à celle de la population en général.

 

Par contre, les taux augmentent si l’on ne considère que les militaires qui ont participé à des opérations de combat ou ceux qui ont été témoins d’atrocités.

 

La prévalence du TSPT de 2,3 % double chez les premiers, alors qu’elle quadruple chez les seconds pour atteindre presque 10 %. Pour la dépression majeure, la prévalence passe à 9,7 % chez ceux qui ont participé à des opérations de combat, et à 12,5 % chez ceux qui ont été témoins d’atrocités.

 

L’étude démontre également que près de 20 % des militaires canadiens en service en 2001 qui ont participé à des opérations de combat au cours de leur carrière ont souffert des conséquences d’une blessure de stress opérationnel au cours de la seule année 2001 (prévalence actuelle). Si l’on ne retient que le TSPT et la dépression majeure, on atteint une prévalence actuelle d’un peu moins de 15 %.

 

Puisque la prévalence vie entière tend à être de deux à quatre fois plus importante que la prévalence actuelle, ces chiffres donnent à penser qu’au moins 30 % des militaires qui ont participé à des opérations de combat risquent de souffrir du TSPT ou de dépression majeure au cours de leur vie.

 

Ces résultats ont été obtenus avant le conflit en Afghanistan, mais sont similaires à ceux obtenus chez le personnel militaire qui a participé à des opérations de combat dans ce pays. Cela tend à confirmer que l’exposition au combat constitue le principal facteur de risque du développement d’un trouble de santé mentale chez les militaires et les vétérans.

LES SYMPTÔMES DE STRESS POST-TRAUMATIQUE

Les symptômes varient d’une personne à personne, mais se traduisent le plus souvent par des « flashbacks » ou la victime est amenée à revivre l’évènement, parfois dans ces cauchemars. Revivre de tels traumatismes peut conduire à de sérieux troubles du sommeil, à des difficultés de concentration, à l’isolement ou à la dépression.


La gravité et la persistance de ces symptômes varient grandement d’une personne à l’autre. Pour certains malades, les symptômes seront entrecoupés de périodes de rémission et pour d’autres, elles seront constantes et auront un impact considérable sur leur qualité de vie.

Voici certains des principaux symptômes de stress post-traumatique :

Revivre son traumatisme
Il est assez fréquent pour les personnes qui souffrent du trouble de stress post traumatique de revivre tout ou partie de l’évènement à travers des flashbacks et des cauchemars. Il se peut que quelque chose dans la vie quotidienne, comme un son ou une image puise déclencher cette réponse. Les flashbacks, les cauchemars, les images intrusives et les pensées intrusives peuvent être extrêmement pénibles à vivre pour les personnes dans la mesure où ils ont l’impression que l’évènement se produit encore et encore.

 

L’Hypervigilance

Souvent, les victimes trouvent que, après un évènement traumatisant, ils sont constamment en alerte et vigilants face à des évènements potentiellement menaçants. Il en résulte des états de stress permanents et ils peuvent facilement sursauter. Cette « hypervigilance » est généralement liée à un état d’irritabilité avec des crises de colère, un comportement agressif, des troubles du sommeil et des difficultés à se concentrer.


Éviter les souvenirs
Revivre une expérience traumatisante est extrêmement troublant, donc naturellement certains malades tentent d’éviter tout (et toutes les personnes) qui pourrait déclencher une réaction négative. Les patients pensent alors qu’il est préférable de ne rien ressentir du tout. Ils finissent par « s’engourdir » émotionnellement.


Éviter les situations, les gens, les conversations, les activités et les pensées qui se rapportent directement au traumatisme est une réaction courante. Les victimes de ce trouble tentent de s’occuper afin qu’ils ne puissent plus avoir assez de temps pour penser à leur traumatisme. Beaucoup d’entre eux vont développer une vision extrêmement pessimiste de la vie, avec bien souvent une perte d’intérêt pour les activités qu’ils affectionnaient autrefois. Les projets d’avenir deviennent de plus en plus difficiles à envisager et ils ont tendance à se détacher tant physiquement qu’émotionnellement des autres.


D’autres symptômes :
D’autres symptômes et indicateurs de l’état incluent des symptômes physiques inexplicables tels que des maux de tête sévères, des vertiges, des maux d’estomac, des sueurs, des tremblements et des douleurs thoraciques, ainsi que des problèmes de santé mentale tels que la dépression, les phobies et l’anxiété. Le trouble de stress post traumatique est un trouble de santé mentale en soi et les symptômes et les effets secondaires connus peuvent entrainer une rupture des relations personnelles et des relations de travail qui peuvent conduire à davantage de détresse.

LES SOLUTIONS POUR TRAITER UN TROUBLE DE STRESS POST TRAUMATIQUE (TSPT)

Le TSPT est un trouble qui se manifeste à la fois physiquement et psychologiquement, et à cet effet un traitement est nécessaire pour les deux aspects. Avant d’envisager un traitement médicamenteux, beaucoup de professionnels de santé privilégient des approches comme la psychothérapie. Cependant, lorsque les médicaments sembleront représenter une solution pour le patient, on pourra privilégier les antidépresseurs (pour traiter le stress et l’anxiété), les Benzodiazépines (comme le diazépam qui traite l’irritabilité, le stress et les troubles du sommeil), ou les bêtabloquants.

 

En outre, il est important de préciser que certains de ces médicaments représentent un certain nombre d’effets secondaires et peuvent donner naissance à une addiction.

L’HYPNOTHÉRAPIE POUR LE TROUBLE DE STRESS POST-TRAUMATIQUE

séance d'hypnose pour le stress post traumatique

 

En plus de suivre un traitement qui leur avait été recommandé, certaines personnes souffrant de stress post-traumatique ont également constaté qu’une prise en charge par l’hypnose leur était bénéfique. Son approche non intrusive et les nombreux témoignages amènent de plus en plus de patients à se tourner vers cette technique.

 

Spécialisé dans la gestion du stress et des traumatismes, le travail de l’hypnose se déroule en plusieurs étapes : identifier les sources, puis neutraliser les charges émotionnelles conscientes et inconscientes liées. Ensuite la phase de « reconstruction » apporte les ressources nécessaires pour transformer l’expérience et pacifier l’histoire du sujet.

Le travail sur l’anxiété avec l’hypnose peut s’effectuer sous différents aspects :

 

  • Renforcement significatif du sentiment de sécurité
  • Au travers du travail de régression, on va rechercher la cause de la peur, l’origine même du mal être ce qui aura pour effet de réduire immédiatement le sentiment anxieux. Le but étant de permettre au sujet de réagir à l’évènement de manière beaucoup plus rationnelle.
  • Une fois les causes identifiées, l’hypnose va permettre un travail de désensibilisation face à la situation. La désensibilisation va supprimer la pouvoir négatif de la peur.
  • Toujours par un travail de régression, le sujet sera replongé dans des situations passées ou il a été confronté à ces situations angoissantes pour permettre à l’inconscient de chercher toutes les ressources nécessaires pour générer de nouveaux moyens de faire face à ces situations autrefois paralysantes.

 

Dans un second temps, un travail intéressant du praticien consistera à vous apprendre des techniques d’autohypnose afin de remplacer les pensées négatives par des suggestions positives, mais aussi de supprimer toutes les manifestations négatives, conséquences de la peur. L’autohypnose vous permettra de ralentir votre rythme cardiaque, et de vous amener dans un état de relaxation et de calme, ce qui aura pour effet de vous libérer de toutes les tensions.


L’hypnose est particulièrement utile pour permettre au patient d’accroitre son sentiment de sécurité, d’estime de lui et de contrôle sur ses symptômes dissociatifs. Cette nouvelle ressource peut devenir un moyen très efficace de lutter contre les effets du traumatisme et la réminiscence des flashbacks.

 

Le traitement par l’hypnose du symptôme post traumatique aigu ou chronique consiste à redonner un contrôle sur l’anxiété et met en place une désensibilisation par rapport à l’évènement traumatique. Ainsi l’hypnose permet de faire disparaitre les habitudes d’évitement mises en place et de voir les cauchemars, les réminiscences, les souvenirs répétitifs perdent alors de leur intensité émotionnelle.

L’EMDR POUR TRAITER LES TRAUMATISMES

emdr

 

L’EMDR est une approche psychothérapeutique reconnue par la communauté scientifique internationale pour son efficacité dans le traitement des troubles post-traumatiques. Elle est pratiquée dans le monde entier depuis 1987 auprès de personnes de tous âges et de toutes conditions souffrant de troubles psychologiques divers.

 

« Eye-Movement Desensitization and Reprocessing », ou Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires, est une forme de thérapie qui va souvent de pair avec l’hypnose. Au début d’une séance EMDR, le thérapeute demande au patient de se concentrer sur l’évènement perturbant, en gardant à l’esprit les souvenirs sensoriels de l’évènement (image, son, odeur, sensations physiques), ainsi que les pensées et ressentis actuels qui y sont associés.

 

Le praticien débute alors des séries de stimulations en alternées : il stimule le cerveau alternativement du côté gauche puis du côté droit, soit par des mouvements oculaires, soit par des stimulations tactiles, soit par des bips sonores. Le patient n’a qu’à suivre les instructions, et fait part de ces impressions de manière spontanée. Il est fréquent que le patient, durant ces séances, ressente de fortes émotions.

 

Le travail de mouvements ou de stimulations permet aux sentiments négatifs qui étaient jusqu’alors associés au traumatisme, de s’estomper. Le but étant qu’ils ne soient plus source de perturbations, mais associés cette fois à des sentiments plus calmes et positifs. Cette technique a un effet de distanciation qui lui permet de prendre du recul.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la façon dont l’hypnose pourrait vous aider à traiter un syndrome de stress post-traumatique, vous pouvez contacter un professionnel qualifié dans votre région ou prendre rendez-vous en utilisant l’outil de recherche situé sur la page d’accueil de ce site.

 

L’Hypnose thérapeutique est reconnue comme un moyen efficace de traiter divers problèmes, et de plus en plus de professionnels de la médecine recommandent cette technique.