Soulager la douleur et guérir les grands brulés avec l'hypnose

L’UTILISATION DE L’HYPNOSE DANS L’ACCELERATION DE LA GUERISON DES BRULURES.

Dans les années 70, le Dr Dabney Ewin, chirurgien exerçant au Texas, également hypnothérapeute était souvent appelé en cas brûlures graves. Sur ses 14 cas de brûlures qu’il a traités, 13 ont été des francs succès. Tous les 13 brulés ont guéri rapidement et sans cicatrice. L’un des cas les plus notables était celui d’un ouvrier dont la jambe a été immergée jusqu’au genou brièvement dans une cuve d’aluminium fondu à plus de 950°.Il a totalement guéri. Concernant le 14e patient, qui lui n’a pas guéri, il avait pouffé de rire à l’idée que l’hypnose pouvait guérir ses blessures. Son manque de conviction a très probablement été la cause majeure dans l’échec de l’hypnose pour son cas.

 

Les photos ci – dessous décrivent le premier cas du Dr Ewin. Il s’agissait d’une explosion d’alcool qui a brûlé le visage d’un homme au second degré. Il a été hypnotisé, aux urgences par le Dr Ewin à peu près une demi-heure après l’accident.

 

grand brulé et hypnose

 

Brûlure au 2nd degré: 31 heures après l’hypnose. Puis 14 jours plus tard.

Un second cas : avant et plusieurs jours après l’hypnose

 Soulager brulure et hypnose

 Brulure et hypnose

 

Un autre cas intéressant est celui rapporté par Helen Flanders Dunbar dans son ouvrage Emotions and bodily changes (1954, page 617), concernant un médecin allemand qui lui aussi pratiquait l’hypnose. Un chirurgien s’est présenté à lui comme, mais comme patient, car depuis 14 ans, il souffrait atrocement de brulures à sa main droite dues à des rayons X. Il rapporte en 1927 dans le journal scientifique allemand :

 

La main et l’avant- bras présentaient des œdèmes gonflés et de l’eczéma important et qui suintait. Il y avait également deux profonds ulcères, des chéloïdes au dos des doigts, et sur un doigt un nodule qui avait été excisé plusieurs fois, mais revenait sans cesse. Ceci lui était très douloureux et l’empêchait même de dormir. Toutes sortes de traitements avaient été utilisés, sans succès. Alors que la situation ne cessait d’empirer, le patient envisageait sérieusement une amputation de la main. La détresse du chirurgien était telle qu’il était rentré dans un cycle vicieux de dépression. Rapidement après les premières sessions d’hypnose, sa condition s’améliora. Après quatre semaines, le patient a quitté le sanatorium avec l’un des ulcères qui avait totalement disparu et l’autre réduit à une tête d’épingle. Quand le Dr O. Bunneman revit son patient l’année d’après, l’inflammation n’existait plus, les ulcères étaient guéris, et la main était saine et sans douleur. Le chirurgien pouvait à nouveau opérer et se remettre à la pratique du violon.

 

De la lecture de tous ces articles scientifiques, écrits par des médecins eux-mêmes, dans des revues renommées comme le British Medical Journal par exemple, nous comprenons que s’il est impossible de réfuter le pouvoir de l’esprit sur le corps, les mécanismes ne sont pas encore totalement connus. Mais certains éléments sont considérés comme nécessaires afin que l’inconscient puisse agir sur le corps :

 

  • La conviction totale du patient. Les patients qui ne croient pas en l’efficacité du traitement ont des résultats mitigés ou nuls.
  • La conviction totale du patricien. L’exemple de l’anesthésiste Alfred A. Mason le montre parfaitement.
  • La réceptivité de l’esprit du patient lors de l’hypnose. Les cas étudiés ont pour la plupart démontré que plus la relaxation est profonde, plus la réponse du subconscient est grande, et donc plus l’hypnose s’avère efficace.
  • La répétition encore et encore de l’exercice afin d’influer fortement sur l’inconscient.

 

L’Hypnose thérapeutique est reconnue comme un moyen très efficace pour accompagner le changement, et de plus en plus de professionnels de la médecine recommandent cette technique. Si vous avez des questions à ce sujet ou si vous souhaitez prendre rendez-vous, n’hésitez pas à discuter directement avec les praticiens que nous conseillons sur notre plateforme.