La motivation

La motivation correspond à l’élément ou le processus qui définit l’engagement d’une personne pour une activité précise. Elle permet d’enclencher le processus et l’amener dans une direction avec l'intensité souhaitée. La motivation permet également d’engager la personne dans le prolongement jusqu'à l'aboutissement ou l'arrêt de l’activité.

La motivation provient à la fois de nos besoins innés et de nos besoins reliés à notre histoire et à notre environnement spécifique à chacun.

Fenouillet a défini nos besoins en fonction de motifs primaires ou secondaires :

 

●      Les motifs primaires : ils concernent notre instinct et nos besoins d’ordre physiologique comme manger, dormir...  ou psychologiques : besoin d’amour, d’autonomie, de sécurité, de contrôle, de cohérence…

●      Les motifs secondaires : ils touchent les valeurs, les croyances, les objectifs, l’intérêt, l’identité, l'intentionnalité, la curiosité, les émotions plaisantes….

 

La théorie de la motivation intrinsèque et extrinsèque

 

Plusieurs motivations ont été mises en avant par Richard Deci en 1975 et complétées par Deci et Ryan. Ils ont mis en avant :

●      La motivation intrinsèque : l’action est engendrée seulement par l’intérêt et le plaisir que la personne trouve à l’action qu'elle effectue, sans attente ni besoin d’une récompense extérieure.

●      La motivation extrinsèque : l’action se fait suite à  une circonstance extérieure à la personne : récompense proposée, punition, pression sociale, obtention de l’approbation d’une personne…

Ces deux types de motivations sont complétés par l’amotivation.

L’amotivation correspond à une absence de motivation, la personne a l’impression d’être soumise à des facteurs hors de tout contrôle. Les personnes concernées s’engagent dans les activités sans réellement savoir la raison de leur implication et sans savoir ce que cela leur apporte.

 

Comment se créer une motivation ?

 

A la suite d’expériences répétées, se créent des croyances qui pour certaines se transforment en valeurs. Ces valeurs déterminent nos motivations, notre façon de regarder le monde, le regard que l’on porte sur la vie.

Notre vision du monde est influencée par nos motivations.

 

Les valeurs, les croyances et les comportements sont intégrés au contact de nos groupes de référence : la famille, les amis, l’école... De nombreuses idées/croyances se crées à ce moment là et sont consciemment et/ou inconsciemment enregistrés : “il faut travailler dur pour s’en sortir”, “l’argent ne fait pas le bonheur”, “je suis à la recherche du bonheur”...

 

La motivation dépend en partie de notre discours interne. Un discours interne négatif, culpabilisant, dévalorisant, se rabaissant fait chuter voire annihile toute motivation. Parfois, certaines mauvaises expériences, souvenirs traumatisants, paroles blessantes, humiliantes, dévalorisantes… ont pu engendrer un discours nuisible.

 

Nous développons avec le temps des résistances au changement afin de protéger l’édifice intérieur que nous avons construit. Bien évidemment, nous évoluons avec le temps, les contacts avec d’autres personnes… mais parfois certaines résistances aux changements sont bien présentes par peur de l’inconnu, par peur d’avoir besoin de trop d’énergie pour obtenir un changement, ou encore par crainte des conséquences, etc…

 

Les différents types de motivation

 

Les motivations peuvent être variables en fonction de :

●      Du niveau situationnel qui concerne un événement précis et unique : un examen, un entretien d’embauche...

●      Du niveau contextuel qui concerne un domaine d’activité. Un acteur qui ressent la motivation lorsqu’il répète ou monte sur scène

●      Du niveau global qui concerne la capacité de la personne à ressentir de la motivation quelle que soit le contexte

Le psychologue Edouard Spranger a défini 6 catégories de motivations différentes :

●      La motivation esthétique : la personne recherche de l’harmonie et de la cohérence

●      La motivation altruiste : la personne souhaite que la souffrance du monde diminue et d’apporter son aide auprès d'autres personnes afin qu’ils utilisent leur plein potentiel

●      La motivation individualiste : la personne a un besoin de réussite et de pouvoir personnel

●      La motivation traditionaliste : la personne recherche des principes de vie puissants dans lesquels elle croit très fortement et tente de les transmettre

●      La motivation cognitive (ou théorique) : la personne veut découvrir, comprendre, investiguer et valider l’information

●      La motivation  matérialiste : la personne a besoin d’un retour sur investissement et a besoin du côté pratique des choses

Certaines personnes sont dirigées par un seul type de motivation tandis que d’autres par plusieurs, parfois en fonction de la situation, du contexte ou encore de l’enjeu.

 

Se fixer un objectif SUPER

 

Un objectif doit répondre à plusieurs critères dits “S.U.P.E.R.” pour que la motivation soit présente :

●      S : spécifique. Le projet doit être précis dans la direction à prendre. Par exemple, je me remet au sport -> quel sport ? quand ? où ? pendant combien de temps ? quel jour de la semaine, quelle heure ? etc...

●      U : uniquement pour soi. Ce n’est pas pour faire plaisir à l’entourage qu’on réalise cet objectif mais on le fait pour soi-même. Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas demander du soutien si besoin, mais simplement que vous êtes responsable et que c’est vous qui décidez.

●      P : positif. L’objectif doit être formulé de manière positive, sans négation. Ce n’est pas “je veux moins stressé” mais plutôt “j’ai envie de me sentir plus apaisé” par exemple.

●      E : écologique pour soi. Par exemple, je fais 60 kilos et je souhaite en perdre 30. Ce n’est pas sain pour soi. Les questions qui peuvent se poser : Quels vont être les bénéfices lorsque je vais atteindre mon objectif ? A quoi dois-je renoncer ? Quelles personnes de mon entourage vont être impactées ?

●      R : réalisable. Il doit tenir compte de nos contraintes de temps et de moyens.

L’objectif doit être aussi mesurable. A quoi je remarque que je progresse ? puis ensuite que je l'atteins ? etc.. pour en savoir plus : ici.

Plus tous ces critères se précisent et plus vous pouvez commencez à l’imaginer de manière plus précise à travers vos différents sens : imaginer voir la scène, ressentir les sensations, ou encore écouter les sons qui sont présents…

 

En quoi l’hypnose peut apporter une aide face à une perte de motivation ?

 

 

L’accompagnement en hypnose sur plusieurs séances peut aider pour retrouver motivation, confiance en soi, estime de soi… Le travail est personnel en fonction de chacun.

 

Si vous avez une question, je me ferais un plaisir d’y répondre. Retrouvez toutes les informations sur l'hypnose ainsi que mes coordonnées ici.

 

 

Bien à vous,

Laurie Le Borgès

Hypnose Paris 20

06.83.98.01.24