L’arachnophobie : la phobie des araignées

À peu près un français sur deux est touché par l’arachnophobie à un degré d’intensité différent. Elle déclenche chez certaines personnes une peur irrationnelle et intense, voire provoque une crise de panique. Elle concerne les araignées mais peut aussi concerner la peur de scorpions et des acariens.

Au niveau de notre système biologique, la peur est une réaction utile et nécessaire qui nous permet de se protéger face à un danger. Seulement lorsqu’elle prend des proportions démesurées, non adaptée à la situation, souvent génératrice d’anxiété anticipatrice, elle peut poser un problème important. Les répercussions sont diverses et variées en fonction de l'intensité de la peur.

Pour beaucoup de personnes, la simple vue de l’araignée peut provoquer des symptômes comme de l’anxiété, une angoisse, des difficultés à respirer, des tremblements, des palpitations, une transpiration excessive,des cris, des céphalées, des vertiges, des nausées, une attaque de panique ou une perte de connaissance.


La phase de panique peut durer de quelques minutes à parfois quelques heures. Des réminiscences incontrôlables peuvent avoir lieu. Quelque chose qui ressemble vaguement à une araignée peut enclencher les réactions de peur, la simple évocation, le fait d’y penser, ou encore une image peut également enclencher les réactions d’angoisse. Pour en savoir plus sur les phobies de manière plus générale, c’est ici.

Les conséquences de la phobie des araignées

L’anticipation anxieuse peut monopoliser les pensées et peut se transformer en un handicap au quotidien.Elle peut bouleverser la vie sociale et limiter les activités : empêcher d’aller dans certaines régions et/ou pays, certaines activités d’extérieur, de loisirs… Certaines personnes font des cauchemars avec l’animal en question. Suite à la rencontre d’araignée chez eux, certaines personnes développent une anxiété à rentrer chez soi, le cocon privé devient un lieu anxiogène. Elles mettent en place des rituels de vérification, par exemple en rentrant à la
maison ou en arrivant dans un nouvel endroit où chaque pièce est scrupuleusement inspectée. Aller à la campagne dans une vieille maison, où le ménage n'a pas été fait depuis longtemps peut se révéler un enfer pour une personne souffrant de cette phobie.

 

D’autres personnes ne sortent plus de chez elles, se renferment sur elles-mêmes, s’isolent. Cela impact fortement leur vie privée et leur vie professionnelle. Des troubles dépressifs peuvent se développer à la suite des conséquences de cette phobie. Les phobies et les réponses paraissant démesurées sont parfois mal perçues par les personnes qui n’en souffrent pas. Les injonctions à prendre du recul, à rationaliser comme “ce n’est pas la petite bête qui va manger la plus grosse” renforce l’impression de ne pas être écouté(e), pas compris(e) et peut engendrer de la honte.

Le sentiment de honte est souvent ressenti par les personnes : honte de réagir excessivement, honte de ne pas réussir à se maîtriser, honte des comportements d'évitement ou encore de fuite pour ne pas se confronter à une araignée… La relaxation, la sophrologie, les Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC) qui confrontent progressivement la personne à l’araignée ou encore l’hypnose peuvent apporter une aide.

 

L’hypnose comme accompagnement face à l’arachnophobie

 

L’accompagnement sur plusieurs séances en hypnose permet, en fonction de la spécificité de chacun, de travailler sur les sources du problème, de prendre du recul, de gagner en apaisement, …. Les sources peuvent être variables :


- il peut s’agir d’une association dans l’esprit de l’image d’une araignée aux sensations désagréables de peur
- la reproduction d’un schéma observé par un proche : un parent, un frère/une sœur…
- Une expérience désagréable suite à un épisode traumatique (par exemple, s'être retrouvé enfermé dans le noir dans une cave avec des araignées, avoir fait face à une mygale…) ou bien une morsure douloureuse sont des déclencheurs potentiels de phobie
- l’aspect culturel peut jouer : à travers un film ou une publicité qui transmettent la peur des araignées.
- une anxiété de fond qui s’est focalisée dans son expression sur un élément, ici, les araignées. Tant qu’il n y a pas d’araignée, l’anxiété est comme mise à distance et lorsque l’araignée est là, c’est un moyen qu’à l’anxiété de s’exprimer. Les troubles anxieux comme l’arachnophobie déclenchent des symptômes qui sont des réponses à une inquiétude excessive. Dans ce cadre, les phobies ont une fonction dite utile : elles servent à contenir l’angoisse au travers de l’objet phobique.


Une phobie est parfois en lien avec la peur de mourir. C’est le cas régulièrement de la peur du vide (l’acrophobie). Sachant aussi que la peur des araignées reste commune à l'être humain, certaines étant mortelles. Des instincts automatiques de survie et de fuite sont présents
chez nous. Depuis le Moyen-Âge, l’idée que les araignées, les cafards ou encore les limaces puissent nous transmettre des maladies a pu alimenter l’arachnophobie. Pour en savoir plus sur un accompagnement en hypnose, c’est ici. Si vous avez la moindre question, je suis à votre disposition pour échanger.

Retrouvez toutes les informations sur l'hypnose ainsi que mes coordonnées ici.

Bien à vous,

Laurie Le Borgès
Hypnose Paris 20
06.83.98.01.24