MÉDECINES DOUCES: LES FRANÇAIS EN SONT FANS

L’intérêt des Français pour les médecines alternatives se confirme, selon le baromètre Pages Jaunes Santé 2016. Les recherches Internet pour ces praticiens (sophrologues, hypnotiseurs, magnétiseurs, etc.) ont augmenté en moyenne de 155% entre 2013 et 2015.

Article relayé sur FranceSoir.fr

 

Sophrologues, hypnotiseurs, magnétiseurs: les médecines douces séduisent de plus en plus les Français. Selon le baromètre Pages Jaunes Santé 2016, qui se base sur le nombre de recherches effectuées en 2015 sur les fixes, mobiles et tablettes, les recherches pour ces praticiens ont augmenté en moyenne de 155% entre 2013 et 2015. Dans le détail, la sophrologie arrive en première position (avec 970.000 recherches en 2015), suivis de l'hypnothérapie (358.000), du magnétisme (355.000), de la naturopathie (236.000), de l'étiopathie (135.000) et de la kinésiologie (84.000).

Toutefois, même si elles augmentent très fortement d’une année sur l’autre, les recherches de médecines alternatives restent encore très loin derrière les recherches de médecine conventionnelle. Au total, pour une recherche de praticiens de médecine alternative, on compte 17 recherches de médecine conventionnelle.

 

Et ce sont les généralistes qui se placent en tête avec 39 millions de demandes devant les 25 millions de recherches pour les chirurgiens-dentistes, et les kinésithérapeutes (16 millions). Les ophtalmologistes arrivent, eux, en quatrième position dans le classement avec 14 millions de demandes et les dermatologues en cinquième position avec 11 millions de recherches.

 

En parallèle de l’émergence des médecines alternatives, l’intérêt pour les institutions ou les activités de bien-être se propage. Et chaque ville semble avoir sa spécialité: Montpellier pour le shiastu et le taï-chi-chuan, Biarritz pour le yoga et Paris pour les hammams. Dans cette étude, les internautes apprennent également que les Français sont majoritairement préoccupés par leurs yeux et leurs dents puisqu'ils concentrent presque la moitié des recherches de spécialistes santé.