Saint-Avold: tout savoir sur l'hypnose thérapeutique

Phobie, insomnie, anesthésie… l’hypnose semble gagner du terrain pour régler des problématiques de tous ordres et soigner les maux. Émeline a surmonté sa peur du dentiste. Noëlle a lâché prise lors d’un examen médical.

L’hypnose intrigue par peur de perdre toute maîtrise de soi. L’hypnose fascine aussi avec le spectacle de l’artiste québécois Messmer. Mais pour Fanfan Bongars, l’hypnose aide surtout à surmonter les phobies, le stress, les traumatismes psychologiques, troubles du sommeil et du comportement alimentaire, etc.

La liste des problématiques est longue et proportionnelle au nombre de « clients » qui se pressent à la porte de son centre de psychothérapie. Depuis l’ouverture il y a dix ans, la psycho-hypnothérapeute note un nombre grandissant de personnes « souffrant de mal-être et d’insécurité dans notre société. Ils encaissent une surcharge émotionnelle jusqu’à atteindre le burn out. »

Dans de petites pièces inondées de musique douce et relaxante, encombrées de fauteuils, coussins et autres canapés moelleux invitant au cocooning et à la discrétion, Fanfan entend les souffrances sans âge. « Des enfants qui vivent les séparations familiales et doivent se réadapter à une cellule monoparentale. Des enfants qui ne peuvent exprimer leurs souffrances par les mots mais par des maux de ventre, parfois victimes d’un transfert de l’angoisse de leurs parents, donnent en exemple la professionnelle de santé. Je vois aussi des lycéens, des étudiants qui se mettent une forte pression pour être hyperperformants, pour aller toujours et encore plus loin » au risque d’y perdre leur santé psychique. Je reçois des jeunes touchés par des pseudo-crises épileptiques ; je soupçonne l’usage abusif des jeux vidéo et des écrans. »

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Hypnose : anesthésie de demain ?

Pour aider ses patients, Fanfan Bongars peut s’aider de l’hypnose, « pas l’hypnose spectacle de Messmer. Les suggestions ne sont aps les mêmes que celles de l'artiste et les gens ne dorment pas !

D’ailleurs pour éviter cet amalgame, on ne parlera bientôt plus d’hypnose thérapeutique mais de “thérapie d’activation de la conscience” pour aller vers l’inconscient. »

En milieu hospitalier, l’hypnothérapeute intervient à la demande. En connaissance de cause (la théapeute s’est elle-même autohypnotisée avant et pendant des interventions chirurgicales), elle n’imagine pourtant pas cette technique comme le produit anesthésiant de demain. « Il faudra encore beaucoup de temps avant que cette méthode soit reconnue. Même si elle est suggérée aujourd’hui, elle est souvent accompagnée d’une légère anesthésie… ».

Textes : Odile BOUTSERIN

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